Les premières aventures de Sherlock Holmes – L’Ombre de la mort – (Young Sherlock Holmes) Andrew Lane – traduit de l’anglais pas Marie Hermet
Je n’ai jamais lu Arthur Conan Doyle et je ne connais donc son fameux Sherlock Holmes que par les diverses adaptations cinéma, télé, théâtre ou BD.
Rien de sa jeunesse.
C’est cette facette du célèbre détective que Andrew Lane va explorer.
Dans ce premier opus (apparemment il y en a déjà 4 de publiés), nous faisons la connaissance de Sherlock alors qu’il a 14 ans. C’est l‘été et les vacances ne s’annoncent pas comme prévu. S’il n’a rien contre le fait de quitter son pensionnat où il ne s’est fait aucun ami, il comptait bien rentrer chez lui.
Mais voilà, en l’absence du père militaire parti en campagne, sa mère, malade, ne peut s’occuper de lui. Son frère Mycroft est également dans l’incapacité de se charger de lui, sa vie et son travail à Londres ne lui laissant aucun temps libre.
Le pauvre Sherlock va donc devoir passer son été chez un oncle et une tante qu’il ne connait pas.
On ne peut pas dire qu’il soit bien reçu dans cette famille étrange. Il ne les voit qu’aux repas et est prié de se faire oublier. Quant à la gouvernante, elle est aussi accueillante que Mrs Danvers dans Rebecca.
Sherlock sent qu’il va s’ennuyer à mourir mais la rencontre avec son précepteur, M. Crowne et Matty (un gamin qui fait penser un peu à Hucckleberry Finn) va enfin le sortir de sa mélancolie. La jolie et énergique fille de Crowne ne sera pas pour rien dans ce regain d’énergie !
La découverte de deux cadavres et d’une étrange fumée noire va tous les occuper un bon moment.
Bon, rien de bien palpitant dans cette aventure qui voit le jeune Sherlock faire ses armes de détective. Il est redoutablement intelligent, comme son frère Mycroft, mais on découvre que ses dons d’observation et de déduction lui viennent des leçons données par son précepteur.
Je suppose qu’on en apprendra plus dans les prochains épisodes sur le passé de ce M. Crowne, ainsi que sur la gouvernante, personnage menaçant mais laissé un peu en plan au cours de l’histoire.
Un point positif ? Oui. L’atmosphère de l’époque et les détails de la vie quotidienne de l’Angleterre du XIXème siècle sont bien rendus.
Vous l’aurez compris, j’ai lu sans déplaisir mais ce premier épisode ne m’a pas vraiment donné envie de lire la suite.
Je la continuerai pour toi…
Bonne semaine
Merci ! Je compte sur toi pour me raconter
A propos de Rebecca, je me suis offert la nouvelle traduction sortie tantôt en grand format au prix prohibitif de 25€ ! C’est drôle que tu n’aies jamais lu Doyle…j’aurais pas pensé !! 😀
Qui a fait cette traduction ? Pour Doyle, je ne sais pas pourquoi je n’ai jamais lu. Pourtant ça devrait me plaire : c’est anglais, c’est du policier … un peu trop prévisible peut-être. Malgré tout j’aime bien les adaptations ciné. Va comprendre !
Je ne sais pas mais c’est pas la Denise que tout le monde critique justement…il y a parait-il 40 pages de plus et 2 scènes supplémentaires originales…
J’espère que cette Denise est enfin interdite d’approcher une maison d’édition ! J’ai de plus en plus envie de relire ce roman, et peut-être en anglais si j’en ai le courage, comme ça, pas de problème avec la Denise !
Justement c’est pas elle…c’est l’intérêt de la chose. Mais oui, lis le en anglais c’est encore mieux quand on le peut, c’est comme les films en VO !
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J’ai peu lu Doyle, je connais très mal son oeuvre mais un petit Sherlock de temps en temps ne peut pas faire de mal 😉
C’est ce que tout le monde me di. Il a falloir que je fasse une nouvelle tentative alors.
Ping : Mois anglais 2015, clap de fin | Les Pages de Somaja
J’avais lu ce premier opus à sa sortie, et j’avais bien aimé 😉
J’ai bien aimé aussi mais sans enthousiasme délirant. C’est peut-être que j’avais lu pas mal de romans jeunesse avant et que je saturais un peu.
Lu peu de romans jeunesse, donc j’ai pas saturé, ouf ! 😀