Dead again – (1992) film de Kenneth Branagh avec Kenneth Branagh, Emma Thompson, Andy Garcia, Derek Jacobi, Hanna Schygulla
Synopsis
Le détective privé Mike Church enquête sur les personnes disparues. Appelé par les sœurs d’un couvent de Los Angeles, il accepte d’aider Grace, une jeune femme amnésique, à retrouver sa famille. Son enquête le mène jusqu’à Franklyn Madson, un antiquaire-hypnotiseur, grâce auquel il découvre que les cauchemars de Grace se réfèrent à l’assassinat de la pianiste Margaret Strauss par son mari en 1949. (allociné)
Chaque nuit, Grace (Emma Thompson) revit le même cauchemar, le meurtre d’une concertiste célèbre par son non moins célèbre chef d’orchestre de mari.
Mais le problème c’est que ce meurtre a eu lieu en 1949 alors que Grace – ou quel que soit son nom – vit en 1991.
Est-elle folle ?
Heureusement le charmant et désinvolte Mike Church (Kenneth Branagh himself) va la prendre en pitié (et bientôt en amour, mais c’est sans surprise) et mener l’enquête à coup de séances d’hypnose chez un antiquaire inquiétant (l’excellent Derek Jacobi), et avec les conseils d’un psy reconverti en épicier/ boucher (ces scènes-là ne sont pas franchement nécessaires, mais pourquoi pas).
On devine dès le début que tout va bien se terminer pour les tourtereaux, mais là n’est pas l’intérêt du film.
Ce que j’ai aimé voir et revoir c’est particulièrement les scènes du passé, dans un très beau noir et blanc digne d’un film des années 50, et surtout les références au cinéma d’Hitchcock. Il y en a sûrement d’autres qui m’ont échappé, mais on ne peut pas passer à côté des hitchcockiennes. J’ai cru aussi déceler comme un petit air de Brian de Palma bien sûr.
Hitchcock est présent de bout en bout avec déjà le générique, les scènes de rêves/cauchemars, l’amnésie et la psychanalyse (ici l’hypnose) comme dans Vertigo (Sueurs froides), l’importance de la mère, personnage souvent coupable comme dans Psychose (Psycho), une blonde en danger (dans presque tous ses films quand elle n’est pas la coupable), l’importance des objets (ici les ciseaux qui rappellent aussi fortement Psychose).
Dans les 10 premières minutes du film, c’est évident, à vous de voir.
Chaque fois qu’il y a un gros plan sur une paire de ciseaux, je n’ai pu m’empêcher de penser à Notorious (les Enchaînés) et la tasse de café qui contient le poison. Le jeu sur les ombres démesurées qui magnifient le danger sont également des rappels au maître du suspens.
Pour ceux qui n’ont pas vu le film mais qui n’ont pas peur de voir la dernière scène et de découvrir ainsi le coupable, les dernières minutes du film, vous comprendrez, j’espère, ce que je voulais dire.
Un petit bémol quand même sur ce film que j’aime pourtant beaucoup, c’est justement cette dernière scène et le ralenti qui donne un aspect grotesque, voire burlesque et inapproprié par rapport au reste du film. Mais bon, personne n’est parfait.
Ce film état l’occasion de retourner dans l’univers d’Hitchcock et de revoir deux acteurs que j’adore et qu’on voit trop peu souvent, Kenneth Branagh et Emma Thompson.
Pour le mois anglais (certes, l’intrigue se situe en Californie, mais les références à Sir Alfred, et les trois acteurs principaux très british me font penser que ce film a sa place dans la mois. Aux organisatrices de trancher).
Il est pas beau ce logo concocté par ma copine Asphodèle, non ?
L’histoire étant centrée sur la vie d’une concertiste et d’un chef d’orchestre, je tente d’intégrer ce billet dans le challenge. A Anne de décider.
Kenneth et Emma ? Comme dans « Beaucoup de bruit pour rien »… puis je viens de voir qu’ils ont été mariés ! Je ne connais pas le film que tu nous présentes et je verrai pour le dvd.
Bonne nuit…
Pas de panique ! Il sera dans la remorque en juillet ! 😉 bisous
Quant aux nuits, c’est grâce aux insomnies que j’ai le temps de revoir mes films doudou…. youpiiii !
J’ai vu ce film il y a longtemps, je n’en ai plus de souvenirs aujourd’hui mais les acteurs principaux sont en effet très bons surtout Emma Thomson…
Le logo d’Aspho est magnifique en effet mais il est trop petit sur son article…même en ouvrant la photo.
Bisous.
J’ai vraiment tout aimé de ce qu’ils ont fait ensemble, notamment les adaptations de Shakespeare. Pour le logo, j’essaierai de le mette plus gros, et elle m’en a concocté un autre aussi beau. Elle a du goût la drôlesse ! bises
J’adore ce film !!! Je ne m’en lasse pas, à chaque fois je remarque un détail qui m’avait échappé !
Béné, dans mes bras !!!!!
Même si je dois avouer que le film a un peu vieilli, je ne m’en lasse pas non plus.
Je n’ai pas vu ce film mais tu me donnes envie de le voir.. d’abord il est d’un réalisateur-acteur que j’aime et ensuite les références à Hitchcock ne peuvent que me plaire!
Je suis sûre que tu aimerais, ne serait-ce que pour traquer les références à Sir Alfred ! 😉 Je regrette qu’on ne voie plus beaucoup ces deux acteurs. La dernière fois que j’ai pu apprécier Kenneth Branagh, c’est dans l’adaptation BBC des polars suédois de Mankelle. Il y était génial dans le rôle de Kurt Wallander.
J’ai adoré ce film, vu deux fois. Il m’a marquée, c’est comme cela. Bises
Aaaah ! Kenneth et Emma !!! Difficile de les oublier. Et ce film est assez marquant dans sa construction et ses références. Bises
Ha oui ! Kenneth et Emma !!! Mais comment se fait-ce que je sois passée à côté ??? Une erreur, a mistake !!! J’ai encore un 3ème logo mais je vais le garder pour 2015 au train où vont les choses (enfin, surtout en ce qui me concerne^^) …
Oui ! prépare des logos en avance pour la plus grande joie des copines ! 🙂
Je l’ai vu il y a trèèèès longtemps, plus aucun souvenir si ce n’est que j’avais beaucoup aimé, ce qui est déjà pas mal, non ?!
Comment oublier Kenneth et Emma ??? A revoir donc ! 😉
Je n’ai jamais rien vu pour le moment avec Kenneth et Emma ! Shame on me ! 🙂 Le logo d’Asphodèle est vraiment superbe ! 🙂
Tu as de très belles choses à voir en perspective. Précipite toi dans ta médiathèque et emprunte en premier toutes les adaptations de Shakespeare de Kenneth Brannagh. Tu vas te régaler, enfin, j’espère.