5 octobre 23h33

5 octobre5 octobre 23h33 – (5th October 23h33) Donald Harstad – traduit de l’Américain par Gilles Morris-Dumoulin

 

Iowa, comté de Nation, autant dire le milieu de nulle part.

Le shérif Carl Houseman est appelé sur différents «incidents » : une jeune femme a été effrayée par le visage d’un homme à sa fenêtre, homme qui avait des dents longues et pointues. Peu de temps après, un homme égorgé et au crâne fracassé a été retrouvé noyé dans un comté voisin (il ne risquait pas de s’en sortir celui-là !), puis une jeune fille est retrouvée poignardée dans sa baignoire. Elle habitait un Manoir avec d’autres jeunes marginaux.

Dès le début de l’enquête, un nom revient, Daniel Steele, vampire de son état.

On a beau être dans l’Iowa, tout le monde n’est pas un plouc crédule, et Carl Houseman encore moins que les autres.

Il va mener une enquête difficile et délicate car chacun cache des secrets qu’il faudra mettre au jour.

Face aux affaires semble-t-il surnaturelles, Houseman fait preuve d’un réalisme à toute épreuve. Il enquête, il investigue.

Malgré le postulat de départ, tout est crédible dans ce roman. Il semble que ce soit dû au fait que l’auteur a été lui-même flic pendant plus de 25 ans. Il sait de quoi est fait le quotidien d’un flic et fait partager ses connaissances au lecteur.

Plus que l’histoire elle-même, c’est la façon dont l’enquête est menée et la véracité des détails qui font l’intérêt de ce roman.

Houseman est humain, il a ses failles, il prend son temps. Ce qu’on découvre grâce à lui des habitants de ce comté perdu fait froid dans le dos.

A force de détails et de précision Harstad réussit à faire un portrait terrifiant de l’Amérique reculée.

Challenge Thrillers et polars 2013

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13 commentaires pour 5 octobre 23h33

  1. kathel2 dit :

    Je n’en ai lu qu’un de cet auteur et je ne sais pas trop pourquoi, c’est vrai qu’il était très bien !

    • somaja1 dit :

      C’est vrai qu’on entre dans cette écriture tout doucement et qu’on se laisse prendre. Je pense que j’en lirai d’autres de cet auteur. Mais comme toi, il y en tellement qui nous tentent ici et là, qu’entre lire d’autres du même auteur ou découvrir des auteurs nouveaux, il faut choisir. Trop dure la vie de lectrice ! 😉

  2. Asphodèle dit :

    Trop dure cette vie t’as raison !!! J’ai lu « Le diable tout le temps » qui se passe aussi en Amérique « reculée » au fin fond de je ne sais plus où et j’ai eu ma dose d’horreur pour l’année ! Vampires ou pas, bouh ! Je te le laisse pour l’instant ! Bises♥

  3. Mind The Gap dit :

    les polars je n’y arrive pas…et pourtant tu en parles bien !!

    • somaja1 dit :

      Je sais que tu ne t’intéresses pas aux polars. J’en fais des billets juste pour te faire gagner du temps sur mon blog ! 😉 Comme ça tu peux aller directement raconter des carabistouilles chez les autres copines.
      Mais un polar dont l’héroïne serait Emily Brontë et dont l’intrigue se passerait en Irlande, ça te plairait , non ? 😉

  4. Syl. dit :

    Ben moi je prends ! J’aime bien avoir peur… Je note pour cet été.
    C’est le tien ? Parce que si c’est le tien… mets-le dans la remorque pour le jour du barbecue.

  5. Syl. dit :

    Mince ! je n ‘ai pas vu qu’il partait chez Aspho ! Laisse, alors ! Je me le prendrai.

  6. Moi j’aime bien les polars qui sous couvert de nous faire peur montre la réalité d’une société, comme ça a l’air d’être le cas pour ce roman.

    • somaja1 dit :

      C’est d’ailleurs le point commun entre les polars des différents pays. Ils sont des révélateurs efficaces et souvent sans concession de notre époque.

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